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 Le 13éme Régiment de Dragons Parachutistes

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paracolo
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MessageSujet: Le 13éme Régiment de Dragons Parachutistes   Le 13éme Régiment de Dragons Parachutistes EmptyDim 5 Juin 2011 - 7:55

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Le 13éme Régiment de Dragons Parachutistes

LES ORIGINES

L'existence de troupes légères est aussi vieille que la guerre. Dès l'Antiquité, on trouve trace d'une cavalerie combattant à pied. C'est ainsi que les vélites romains étaient sélectionnés par César parmi les plus braves de ses légions. Puis, armés légèrement, ils formèrent un corps parfaitement adapté au combat contre les hordes africaines. Il y eut aussi les Jaculatores, lanceurs de dards, dont on attribue l'idée à un centurion, Quintus Navius, qui, le premier, employa une troupe mixte: cavalerie et infanterie mêlées, contre les Gaulois. Cette tactique n'était pas étrangère aux guerriers de Vercingétorix, dont César dira dans les Commentaires:
« Souvent dans les combats, ils sautent à terre pour combattre à pied; l'habitude qu'ils ont fait prendre à leurs chevaux de rester dans la même place où ils les ont laissés assure leur retraite quand ils y sont contraints. »
Les guerres médiévales et la chevalerie, qui n'avait que mépris pour la« piétaille », oublieront l'emploi de ces corps légers. Il faudra le XVe siècle avec l'artillerie et les innovations tactiques des guerres d'Italie pour retrouver une arme qui, dès lors, ne cessera de jouer un rôle important dans toutes les campagnes.

Charles VII avait créé les Compagnies d'ordonnance, puis les troupes à cheval de l'ancienne monarchie furent regroupées en quinze compagnies de gendarmerie fortes chacune de vingt à soixante lances (une lance comptait une douzaine de cavaliers en moyenne). Dans chaque compagnie, il y avait un parti d'argoulets qui éclairaient les colonnes et s'opposaient aux troupes légères adverses. Bien souvent, ils étaient employés comme partisans; au besoin, ils mettaient pied à terre pour combattre. Dans ce cas, ils confiaient leurs chevaux aux pages de la bannière à qui ils appartenaient. Ces argoulets étaient armés d'arcs ou d'arbalètes. Mais au début des guerres d'Italie, ils abandonnèrent leur ancien armement et formèrent des bandes à part. Un mémoire de l'époque les décrit ainsi:
« Montés d'un bon cheval, armés de corselet, brassard ou manches de maille et d'un morion, et, au lieu de lance, un fort et roide épieu, avec la pistole à l'arçon de la selle, au lieu d'arcs et de flèches qu'ils portoient anciennement avant que cette diablerie de pistoles fût inventée.»

Après la bataille de Fornoue, Louis XII, reconnaissant leur utilité, augmentera le nombre des argoulets. Désormais, ils constituent la majeure partie de cette cavalerie légère qui renferme dans ses rangs, indistinctement, tous les corps autres que ceux de la Maison du roi et de la gendarmerie. Les argoulets sont bien la souche de cette cavalerie qui, au XVIe siècle et au XVIIe siècle, prendra successivement les noms d'arquebusiers à cheval, carabins, mousquetaires, enfants perdus, fusiliers et enfin dragons. A Marignan, le pistolet est remplacé par l'arquebuse; l'accoutrement consiste en un casque carré et la cuirasse est échancrée à l'épaule droite afin de faciliter la mise en joue. Un gantelet protège la main qui tient la bride.

Appelé à de nombreuses guerres, principalement contre le redoutable Charles Quint, François 1er songe à réorganiser son armée, puisant ses réformes dans les institutions militaires de Rome, il fait paraître, en 1534, une ordonnance sur: L'institution des légionnaires au Royaume de France, leurs privilèges, gages et équipages et le devoir de leur charge, par laquelle il définit le rôle et les devoirs de chaque corps, leur composition et leur équipement, notamment celui des 12000 arquebusiers que compte l'armée royale:
« Les arquebusiers seront bien montés et leur harnais sera pareil à celui des estradiots, réservé la salade; car ceux-ci auront seulement un cabasset afin de viser mieux et avoir la tête plus délivre, l'épée au côté, la massue à l'arçon d'une part et l'arquebuse de l'autre, dans un fourreau de cuir bouilli, lequel tienne ferme sans branler. Ladite arquebuse pourra être de 2 pieds et demi de long ou de 3 au plus, et qu'elle soit légère; des manches et des gants de mailles, et, ainsi que les chevau-légers, des armes défensives moins complètes et beaucoup moins pesantes. »

Bientôt, sous les ordres des grands capitaines de France ou des condottieri, les arquebusiers prennent l'habitude d'opérer en avant de l'armée ou sur les ailes et de combattre aussi bien à pied qu'à cheval. D'origine italienne, au service du roi François 1er, ils forment une bande de deux cents cavaliers placés sous les ordres du duc Strozzi. Ce sera le noyau du futur corps de cavalerie légère créé quelque temps plus tard par Charles de Cossé, maréchal de Brissac. Augmentant les effectifs de sa milice, i'employant avec succès au sein de l'armée qu'il commande dans le Piémont, il est le premier à donner ses lettres de noblesse au futur corps des dragons. Il peut être considéré comme le fondateur de l'arme. On peut noter à ce sujet la remarque du cavalier Melzo, chevalier de l'ordre de Malte et capitaine dans les armées d'Espagne. En 1611, il écrit dans un précis militaire:
« Les arquebusiers à cheval furent une invention des Français dans les dernières guerres du Piémont, et eux-mêmes leur donnèrent le nom de dragons qui leur est toujours demeuré depuis. »

La date de l'origine des dragons ne peut être indiquée avec certitude: François 1er ou Henri II, 1537 ou 1554; toutefois, les mémoires et manuscrits relatifs à l'histoire militaire permettent d'affirmer que cette arme est la plus ancienne, non seulement de la cavalerie française, mais également européenne. Il faudra cependant attendre Louis XIV et Louvois pour voir l'administration et le service des dragons réglés d'une manière définitive.

L'ANCIEN RÉGIME

C'est en 1645 que le terme « dragon» fait officiellement son apparition dans la terminologie militaire. A cette date, le maréchal de La Ferté lève le premier régiment de dragons dans son gouvernement de Lorraine. Formé à partir des compagnies franches d'un sieur des Fourneaux, il compte une quarantaine de compagnies. Selon les règles de l'époque, et qui dureront jusqu'à la Révolution, le régiment est la propriété de son colonel ou mestre de camp. Celui-ci inculque à ses hommes un état d'esprit où audace, rivalités d'honneur, galanterie et fougue se conjuguent parfaitement. C'est ainsi que les dragons de La Ferté se distinguent au siège de Mardick en 1646, ils chargent avec Condé, combattent à pied sous Turenne, épousent le parti du roi ou de la Fronde selon 1 'humeur du maréchal. Adoptant les querelles galantes de leur colonel dont l'entrain n'a d'égal que la jalousie, ils se transforment à l'occasion en exécuteurs des basses œuvres, témoin ce détail piquant rapporté par l'ancien favori de Richelieu, le comte de Rochefort:

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